Le contexte

Un toueur électrique alimenté par la toute première centrale hydroélectrique du département de Côte d'Or permettait, sur le principe de la traction des tramways, le franchissement de la ligne de partage des eaux par une voûte souterraine. Partant de la commande d'un abri pour protéger même sommairement ce témoignage du patrimoine industriel (qui fait l'objet d'une restauration), le travail de médiation aboutit à l'élaboration d'un ensemble complexe qui prend le nom de centre d'interprétation.

La commande

Ses deux principaux constituants (Halle du toueur et Institut du canal) sont confiés au même architecte. Le premier est réalisé en tubes de carton, piètements et noeuds d'aluminium, couverture en polycarbonate. Le second est une boîte en verre dont le toit s'appuie sur un système de cornières d'étagères métalliques destiné à l'accroche des éléments de la muséographie.

Les autoristions administratives, l'approfondissement des solutions inventées, la mobilisation d'entreprises locales ouvertes à la prise de risque, la construction d'une économie d'investissement impliquant beaucoup de partenaires, ont pris du temps. Celui qu'il faut pour transformer une commande d'urgence en un effort cohérent de cohabitation intelligente avec son environnement.