Edge-Stones: Vière et les moyennes montagnes
Richard Nonas
Mediateur - Nadine Gomez
Soutien - "Edge-Stones:Vière et les moyennes montagnes" a été réalisée dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires proposée par la Fondation de France et du projetVIAPAC (Via per l’arte contemporanea), route de l’art contemporain reliant Digne-les-Bains à Caraglio en Italie offrant une visibilité internationale au hameau de Vière. Projet réalisé grâce aux financements : de la Fondation de France, de la Commune de Prads-Haute-Bléone, du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du programme ALCOTRA "Ensemble par-delà les frontières" porté par la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence avec le soutien financier de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Hameau de Vière, Commune de Prads-Haute-Bléone, Alpes de Haute-Provence, France, 2011
Le contexte
"Je n'essaie pas de ressusciter le village de Vière, je n'essaie pas d'en rappeler le souvenir tel qu'il était aux XIIIe ou XIXe ou même XXe siècles. (...) Car étrangement Vière lui-même perdure puissamment. (...) sa beauté et son pouvoir survivent."
Situé au cœur des Alpes de Haute-Provence, autrefois chef-lieu de la commune de Prads-Haute-Bléone, le hameau de Vière est un site géographique et patrimonial exceptionnel qui a été peu à peu déserté au cours du XXe siècle. Désireux d'inventer un avenir pour ce lieu singulier auquel ils sont profondément attachés, le conseil municipal et les habitants de Prads ont eu recours à l'action Nouveaux commanditaires. Grâce à la médiation de Nadine Gomez-Passamar, ils ont pu faire découvrir Vière au sculpteur américain Richard Nonas et lui ont passé commande d'une œuvre.
La commande
Née de la rencontre de Richard Nonas avec ce hameau abandonné, "Edge-Stones:Vière et les moyennes montagnes" se compose de deux interventions principales : d'une part trois alignements de pierres qui marquent les limites du village avec la forêt, d'autre part le nettoyage et la « stabilisation » de l'église romane, dont le toit effondré a été couvert afin qu'elle puisse servir d'abri de fortune aux randonneurs. Stabilisation plutôt que restauration, pour prendre acte de la « ruine imparfaite » du village, imparfaite dans la survivance des vestiges, mais surtout dans la persistance du désir des hommes d'investir ce territoire.
*Les citations sont extraites de l'étude de Richard Nonas pour ce projet. Le texte complet fera l'objet d'une édition trilingue